Les 10 choses à faire et à ne pas faire pour piloter efficacement le changement
Pour s’adapter à son nouveau business model, l’organisation d’une structure se doit d’évoluer pour répondre à de nouveaux besoins. Ce n’est pas tout d’imaginer, de définir cette nouvelle organisation et de la présenter aux différents acteurs : il faut réussir son changement !
Dans cette nouvelle organisation, chacun doit trouver sa place, appréhender les nouvelles façons de faire, et s’approprier les nouveaux process afin de gagner en efficacité et en compétitivité. Il faut par conséquent préparer la stratégie d’accompagnement au changement très tôt afin de permettre aux acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pendant la phase d’instabilité qu’occasionne tout changement. Je vous donne 10 conseils pour réussir son changement d’organisation et 10 conseils pour éviter de passer à côté.
Pour réussir son changement :
- Inscrire le changement dans la cible business de la stratégie globale de l’organisation ;
- Définir une stratégie de changement, construire une RoadMap ;
- Anticiper les attentes des acteurs pour pouvoir proposer des actions tout en maîtrisant le changement ;
- Bien définir ce qui est attendu de chaque acteur dans la nouvelle organisation ;
- Construire une équipe sur laquelle s’appuyer pendant les phases difficiles ;
- Promouvoir le savoir-faire des intervenants internes et externes pour réduire leur zone d’inconfort ;
- Bien gérer la période de transition : quelles actions ? Pour quels résultats ? Pendant quelle durée ?
- Promouvoir des méthodes de travail innovantes pour plus d’efficacité ;
- Se donner les moyens en termes de communication interne et externe (Newsletters, Events, Flyers, formations…) ;
- S’adapter aux différentes cultures et méthodes de travail propres à chaque pays (Worldwide).
Pour ne pas passer à côté du changement, on ne doit pas :
- Penser que le changement va se faire tout seul une fois l’organisation expliquée, un changement ne se fait pas en un jour ;
- Attendre une efficacité opérationnelle immédiate ;
- Penser que l’organisation imaginée et prototypée sera identique à l’organisation opérationnelle ;
- Décevoir les fans du changement, balancer les indécis du mauvais côté et laisser les réfractaires polluer les débats ;
- Avoir peur des discussions houleuses et parfois répétitives : le changement ne se fait pas sans heurts ;
- Oublier qu’il y a un temps entre l’explication d’un concept, d’un business model et l’appropriation par les différents acteurs ;
- Oublier que chacun a un passé et doit se construire un futur dans lequel il doit être acteur ;
- Se dire que l’on mettra en place les outils de reporting quand la situation sera plus stable. ll est important de pouvoir mesurer ce qui a été accompli, de se rendre compte des améliorations à apporter et d’évaluer le reste à faire ;
- Ressortir de ses tiroirs des solutions toutes faites, chaque changement d’organisation est unique ;
- Être tenté de revenir à l’organisation précédente : elle n’est plus disponible et il n’est pas possible d’arrêter le changement quand il est lancé.
Changer maintenant, c’est préparer les succès de demain !