Dans l'openspace chez SQLI | David, Lead Software Engineer, partage sa passion pour l'informatique et ses expériences artistiques atypiques

Raconte-nous comment est venu ton amour pour l’informatique.

Tout a commencé lorsque j'avais 11 ans. Mon père avait récupéré un ordinateur qu’il m’avait confié. Je n’avais aucune notion et j’ai fini par détruire le système d'exploitation… Mon père n’a plus voulu m’en acheter. J’ai dû poursuivre mon apprentissage par procuration en observant mon cousin qui possédait une machine Amiga 600. J'ai rapidement réalisé le potentiel de la programmation : j'ai commencé à me renseigner et à dévorer des manuels, mais j'ai rapidement compris que la pratique était essentielle.

Entre formation en autodidacte, études et expériences professionnelles… comment es-tu arrivé jusqu’au poste de Lead Software Engineer chez SQLI ?

J'ai suivi une filière technologique dès le lycée, appelée TSA pour Technologie des Systèmes Automatisés, car elle comportait des cours d’informatiques. En plus des cours, je suivais des ateliers de programmation le week-end et continuait de me former en autodidacte pour continuer de progresser. Mon père m'a proposé un marché : si je travaillais avec lui, il m'achèterait l'ordinateur de mon choix. J'ai saisi cette opportunité et dès que j'ai eu ma première machine, j’ai cessé d’avoir une vie sociale ! Je consacrais tout mon temps libre à la conception de programmes tels que des machines à sous ou des systèmes d’exploitation, et à tenter de m'améliorer. À l'époque, il n'y avait pas Internet, j'apprenais sur le tas. J'ai ainsi exploré différentes plateformes telles que MSDOS et Windows 95 et Linux, et j'ai développé des compétences en langages tels que Visual Basic et Delphi.

Une fois mon baccalauréat en poche, je me suis orienté vers des études en administration de réseaux locaux et j'ai rejoint en alternance un éditeur leader dans les progiciels de gestion de transports, chez qui je suis resté 7 ans. Durant cette période, j'ai participé aux deux refontes successives de leur produit phare en étant l'unique développeur. J'ai ainsi découvert l'univers de la conception d'applications client/serveur et par la suite du développement web et des bases de données. Au-delà du développement de la solution, j’ai joué un rôle très polyvalent : j’étais en charge aussi bien de la vente que de la maintenance, de la formation utilisateur, ou encore de l’assemblage de PC et de câblage… Après cette expérience, j'ai souhaité poursuivre ma carrière dans le domaine du web, en intégrant des web agency, des éditeurs ou encore des ESN. J'ai continué de développer mes compétences en PHP, et j'ai découvert de nouvelles technologies telles que le développement mobile et le BPM (Business Process Management). J’ai aussi eu l’opportunité d’explorer des domaines d’activité variés, notamment dans la communication avec le développement de relations presse, la rédaction d’articles ou encore en radio…

En 2020, j'ai intégré SQLI en tant que développeur prestataire et l'année suivante, j'ai rejoint l’équipe en interne ! J’ai eu l’occasion d’approfondir mes connaissances, notamment dans AWS que je n’avais pas encore complétement exploré. Je participe également à des conférences en tant que référence Symfony !

Aujourd’hui, en tant que Lead Software Engineer, mon objectif est de valoriser mon expérience et d'évoluer sur le plan de ma carrière. Je suis très impliqué au sein de la Direction Technique, et j'aspire à devenir Expert Technique afin de me concentrer davantage sur le partage de connaissances.

Au-delà de ta carrière de Lead Software Engineer, tu as vécu plusieurs expériences artistiques. Peux-tu nous raconter ?

Ma première expérience insolite a été d’intégrer une web radio. Après une première intervention dans le cadre de mon activité professionnelle, on m’a recruté pour animer la rubrique insolite & tech. J’ai également joué un rôle de « sniper » qui consiste à rebondir sur toutes les bêtises ! Cette période a duré un peu plus de deux ans et m’a permis de rencontrer des personnalités dans des univers aussi variés que la littérature, l’humour, ou encore le milieu de la musique…

J’ai par ailleurs eu une expérience en photographie : l’aventure a commencé en rencontrant un modèle, également coiffeuse, spécialisée dans la capillisculpture, une forme d'art qui consiste à utiliser des cheveux pour créer des œuvres artistiques. À l’époque, j’étais intéressé par la photo et j’ai décidé de faire mes armes avec elle. De fil en aiguille, j’ai construit mon propre studio et j’ai vendu mes services pour la réalisation de shootings, books… À cette occasion, j’ai sympathisé avec un modèle qui chantait dans une chorale de gospel urbain et qui m’a proposé d’assister à une répétition. J’ai adoré l’expérience et j’ai intégré le groupe. Nous avons eu la chance de monter sur de belles scènes telles que le Zenith de Paris !

Enfin, je me suis intéressé à l’univers du cinéma et ai notamment participé au concours « 48 hour Film Project » qui consiste à réaliser un court-métrage en 48h en respectant certaines contraintes.

Ton parcours est loin d’être classique pour un Lead Software Engineer : selon toi, quels sont les avantages et les inconvénients d’avoir des expériences aussi diversifiées ?

Le fait d’avoir exercé une palette de métiers m’a ouvert l'esprit et m'a permis de voir le monde différemment. Je suis très heureux d’avoir saisi toutes les opportunités qui se sont présentées, bien que parfois à contre-courant de mon activité initiale. Ces choix m’ont ouvert beaucoup de portes et offerts de nombreuses possibilités. Dans une petite structure, un parcours riche peut être une véritable force, car il apporte une grande polyvalence. Être expert dans différents domaines permet aussi de se réorienter si on souhaite changer de secteur d’activité. Il y a aussi des inconvénients associés à ce type de parcours. En France, les entreprises ne sont pas toujours prêtes à comprendre et apprécier un parcours professionnel non linéaire. De plus, il est possible de se faire exploiter dans certains aspects sans s'en rendre compte, notamment dans des petites structures où l'on peut être amené à prendre en charge des responsabilités qui dépassent notre domaine d'expertise, sous prétexte que nous avons eu l’habitude par le passé d’étendre notre champ d’activité.

Quel conseil professionnel donnerais-tu ?

Je conseillerais d'essayer de nouvelles choses et de sortir de sa zone de confort. Cette ouverture d’esprit peut offrir de belles opportunités de carrière. Cela apportera une véritable émulation au sein de l'équipe et contribue à créer une atmosphère dynamique et stimulante. Elle enrichit également la vie personnelle et renforce l’intelligence sociale.