La tech : un milieu masculin ? Un regard optimiste sur un secteur en pleine évolution

Si la tech est parfois perçue comme un univers majoritairement masculin, la réalité est souvent plus nuancée. Les femmes y occupent des postes clés et contribuent activement à l’évolution du secteur.
Emilie Marteau, Responsable de Comptes Stratégiques chez Levana by SQLI, revient sur son parcours, partage son expérience et donne sa vision d’un environnement professionnel où la diversité et les compétences l’emportent sur les stéréotypes.

Qu’est-ce qui t’a motivée à rejoindre l’univers de la tech ?

Mon parcours dans la tech est le résultat d'une série d'opportunités et d'adaptations. Initialement passionnée par la biologie, avec pour objectif d’intégrer la police scientifique, les critères d’admission exigeant un parcours en droit m’ont conduit à chercher une alternative. Après une formation d’ingénieure, je me suis orientée vers la gestion de projet et l'innovation, puis j'ai découvert la réalité virtuelle. Mon entrée dans la tech s'est faite progressivement, sans passion initiale, mais par un heureux hasard de parcours.

Aujourd’hui, en tant que Responsable de Comptes Stratégiques chez Levana by SQLI, où j’accompagne des entreprises dans leurs projets de transformation digitale, je ne regrette absolument pas ce changement de direction.
 

Qu’est-ce qui te passionne dans ce domaine et qui t’a conduite à y rester depuis tout ce temps ?

Ce qui me passionne dans la tech, c’est son évolution constante et sa diversité. On ne s’ennuie jamais, car chaque projet ouvre à de nouvelles technologies et à l’innovation. Les interlocuteurs avec qui je travaille sont également issus de Directions variées et c’est ce qui rend nos échanges aussi enrichissants.

Chez Levana by SQLI en particulier, en tant que pure player Salesforce, je vois à quel point cet écosystème s’est enrichi depuis mon arrivée il y a huit ans. Chaque mission est stimulante. Il faut sans cesse apprendre, s’adapter et se réinventer, ce qui donne presque l’impression de changer de secteur en permanence. C’est cette dynamique qui me motive au quotidien.
 

As-tu eu le sentiment que les femmes sont sous-représentées ou dévalorisées dans le domaine de la tech ?

Étrangement, je n’ai jamais eu ce sentiment. J’ai toujours évolué dans des environnements où des femmes occupaient des postes clés, y compris à des niveaux de management et de direction. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être dépréciée par les hommes avec qui je travaillais, parce que j’étais une femme. J’ai peut-être eu de la chance, mais mon expérience montre que la place des femmes est bien réelle dans ce secteur et qu’il ne faut pas hésiter à s’y engager. Les expériences positives existent, il faut aussi en parler.
 

As-tu eu connu un mentor ou une femme qui a marqué ta carrière ?

Il y a 10 ans, j’ai eu le plaisir de travailler avec deux directrices commerciales exceptionnelles, qui ont certainement dû relever quelques défis liés au sexisme en entreprise au long de leur carrière. Elles ont incarné une véritable sororité, agissant toujours dans la discrétion pour accompagner les femmes, sans chercher à en faire de la pub. Leur soutien a été précieux et authentique, et je pense que c’est ce genre de solidarité discrète qui fait vraiment la différence.

 

Si une femme souhaitait évoluer dans l’univers de la tech, lui recommanderais-tu de rejoindre Levana by SQLI ? 

Oui, absolument. Chez Levana by SQLI, plus de 65 % des collaborateurs sont des femmes. Elles occupent une place importante et sont valorisées à part entière. Il n’y a aucun sexisme ni d’aprioris liés au genre ou à l’âge. Ce qui compte, c’est ton investissement, tes soft skills et ta manière d’interagir avec les clients et les équipes. J’ai toujours pensé que la personnalité l’emporte sur les compétences techniques, qui, elles, se développent avec le temps.

 

As-tu un message particulier à faire passer à l’occasion de cette Journée internationale des droits des femmes ?

Je trouve que les mentalités ont évolué positivement en ce qui concerne l'égalité entre hommes et femmes. Cependant, les femmes sont encore souvent plus touchées par le syndrome de l’imposteur. Elles ont cette impression de ne pas être entièrement légitimes à leur place, ce sentiment de ne jamais en faire assez. Elles ont aussi plus tendance à s’effacer au profit du collectif, de l’équipe. C’est, je pense, une caractéristique assez féminine, de ne pas vouloir trop se mettre en avant, en valeur. Mon conseil aux femmes serait de prendre confiance en elles, un processus qui vient généralement avec le temps. Il est essentiel de prendre conscience de sa valeur.

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